Dans un billet portant sur le module 4 du cours INF 6107, King
Hippo illustrait de façon efficace la rapidité avec laquelle l’information
se transmet. Son exemple est bien choisi.
Nous avons tout récemment pu vivre
une autre expression de la vitesse d’infiltration du web dans notre quotidien. En
effet, grâce à la force d’impact des médias sociaux, la nouvelle d’un évènement,
qui s’est déroulé loin des grands centres urbains en Russie, a déferlé sur les
réseaux sociaux à la vitesse grand V. Le jour même de l’explosion
du météorite, le sujet a été discuté dans une école secondaire de ma région :
l’Oural a été situé géographiquement, les météorites ont été expliquées, la catastrophe
a été visionnée. Les étudiants ont même pu suivre, au fil de la journée, la
progression du nombre de blessés grâce uniquement aux contributions des internautes
aux web social.
Le web social crée donc vraiment la réalité, une réalité en
constante évolution au gré des contributions des internautes. Nul ne peut contester
la véracité de la réalité de l’explosion du météorite, telle qu’elle a été représentée.
La vitesse à laquelle la masse d’information a été transmise sur cet évènement –
via Facebook, Twitter, les blogues – contribue à lui attribuer une valeur
médiatique que les médias traditionnels ne peuvent que récupérer. L’exemple du
météorite illustre bien la rapidité de transmission d’une information et par le
fait même, l’impression de primauté de la «nouvelle».
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