lundi 18 février 2013

Tout va si vite!





Dans un billet portant sur le module 4 du cours INF 6107, King Hippo illustrait de façon efficace la rapidité avec laquelle l’information se transmet. Son exemple est bien choisi. 

Nous avons tout récemment pu vivre une autre expression de la vitesse d’infiltration du web dans notre quotidien. En effet, grâce à la force d’impact des médias sociaux, la nouvelle d’un évènement, qui s’est déroulé loin des grands centres urbains en Russie, a déferlé sur les réseaux sociaux à la vitesse grand V. Le jour même de l’explosion du météorite, le sujet a été discuté dans une école secondaire de ma région : l’Oural a été situé géographiquement, les météorites ont été expliquées, la catastrophe a été visionnée. Les étudiants ont même pu suivre, au fil de la journée, la progression du nombre de blessés grâce uniquement aux contributions des internautes aux web social. 
 
Le web social crée donc vraiment la réalité, une réalité en constante évolution au gré des contributions des internautes. Nul ne peut contester la véracité de la réalité de l’explosion du météorite, telle qu’elle a été représentée. La vitesse à laquelle la masse d’information a été transmise sur cet évènement – via Facebook, Twitter, les blogues – contribue à lui attribuer une valeur médiatique que les médias traditionnels ne peuvent que récupérer. L’exemple du météorite illustre bien la rapidité de transmission d’une information et par le fait même, l’impression de primauté de la «nouvelle». 

Il reste pourtant à s’assurer de la validité de cette information. Le simple fait de relayer une information ne suffit pas à la valider. C’est là que les médias plus traditionnels, presse écrite, téléjournal, radiojournal, peuvent et doivent jouer un rôle selon moi.

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